« Élan Minéral » – Quand la matière raconte l’intime de la Terre
Format : 70 x 50 cm
Techniques : acrylique, pâte de texture, acrylique fluide, paillettes de bronze, glacis au vernis, projections, éponge
Un vertige minéral. Un mouvement enfoui qui cherche à remonter à la surface.
C’est ce que nous donne à ressentir Élan Minéral, une toile où la matière, patiemment travaillée, semble surgir du silence.
Ici, Mina ne peint pas simplement une forme ou un paysage. Elle laisse la texture parler, affirmer son relief. Grâce à une pâte modelée à la main, frottée à l’éponge, striée et patinée, elle construit une base organique. Puis vient l’acrylique fluide, les projections, les glacis au vernis : chaque couche ajoute un murmure à cette voix terrestre, comme si le tableau respirait depuis les entrailles du sol.
Les paillettes de bronze, discrètes et lumineuses, murmurent des éclats d’anciennes braises.
Elles effleurent la surface comme des poussières d’étoile piégées dans la roche, traces d’un feu ancien, d’un passage, d’une mémoire incandescente. Leur éclat n’est pas ornement, mais réminiscence.
L’œil est happé par ce mouvement en spirale, à la fois fluide et tellurique, un tourbillon dense qui évoque une naissance, un frémissement, ou peut-être une mémoire géologique. On pense à la roche, au vent, aux fonds marins, sans jamais pouvoir trancher : la beauté de cette œuvre réside dans sa capacité à échapper à toute lecture unique.
Ce que raconte cette toile ?
C’est peut-être le corps de la Terre qui frissonne.
Ou celui de l’artiste.
Un élan vital, fragile mais déterminé, qui cherche à s’exprimer malgré les strates, les silences, les pressions.
Élan Minéral n’est pas un simple tableau à accrocher : c’est une vibration.
Un souffle ancien qui pourrait trouver toute sa place dans un lieu de passage, de réflexion ou de décision — une salle de réunion, un hall d’accueil, un espace de création. Parce qu’il rappelle discrètement ce que nous sommes : matière, énergie, mouvement.
Toile disponible à la vente.